Pour ceux et celles qui préfèrent la tranquillité et la nature, il n y’a pas mieux que la plage de Cap Blanc. Cette espace de baignade et même s’il n’est pas cité dans les guides du tourisme, possède néanmoins des atouts exceptionnels qui font de lui un site à visiter. Situé loin de la corniche oranaise, l’espace est protégé de la pollution et du bruit des autres plages de Ain Turck, Bousfer, ou encore les Andalouses. Il y’a lieu de noter que Cap Blanc dépend administrativement de la commune d’El- ançor, à l’ouest du chef-lieu de wilaya. Sa situation géographique, et son faible taux de fréquentation en raison de l’absence de ligne de transport la desservant, en font une plage paradisiaque où les mots tranquillité et détente sont les maitre-mots. Cet endroit magique, incrusté entre mer et montagne, se trouve sur la route reliant Oran à Ain Temocuhent, tout juste avant la plage de Madagh. C’est un site isolé qui porte bien son nom. Cette appellation lui a été attribuée depuis des siècles par des pêcheurs espagnols, en l’occurrence Punta Blanca. A Cap Blanc, il n’y a rien, ni activité aquatique, ni animation, encore moins des snacks ou des restaurants. C’est ce qui fait son charme, selon ses habitués qui affirment que cela leur permet d’éviter la cohue des solariums ouverts ces dernières années sur la corniche oranaise. Même les estivants qui s’y rendent sont des adeptes de la bronzette, du farniente et des escapades dans des endroits qui gardent encore leur côté sauvage. C’est agréable de passer une journée dans une telle plage, ou tout est calme. Aucun bruit, et aucune nuisance ne viennent troubler l’ambiance Zen qui baigne l’endroit. Il y’a lieu de souligner la bonne initiative prise cette année par les responsables locaux, qui ont aménagé des toilettes et une fontaine publique pour offrir un minimum de confort aux visiteurs. On peut affirmer que Cap Blanc est parmi les rares plages pour ne pas dire l’unique, sur le littoral oranais, qui garde encore son état sauvage. Cela attire bon nombre d’estivants en été, alors qu’en hiver elle devient le lieu de prédilection des randonneurs et autres promeneurs.